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AED : sortons de l’invisibilité et luttons contre la précarité

Lors du CSAsD du 3 juillet : la CGT défendra les AED et leurs conditions de travail.

dimanche 2 juillet 2023, par CGT Educ’Action 94

Extrait de la déclaration liminaire de la CGT Educ’action 94 :
"Nous exigeons pour tous les personnels dont, par conséquent les AED et AESH, des primes égales à celles des autres tout comme nous exigeons la création d’un statut de fonctionnaire pour ces deux métiers dont on doit reconnaître la nécessité et la spécificité ! Mais le ministère et les hauts fonctionnaires continuent dans leur mépris à croire qu’ils n’ont pas mis les pieds dans un établissement scolaire depuis des lustres. La nouvelle idée ? Fusionner les AED et AESH ! Non, ce ne sont pas les mêmes métiers et les personnels se sont engagés pour remplir des missions spécifiques et non boucher les trous laissés par le manque de personnel chronique et la mauvaise politique de l’Education nationale.
Quelles sont les perspectives et conditions de cdi-sation pour les AED dans notre académie ? Devront-i.elles prendre en charge l’aide aux devoirs ? cette mission supplémentaire alourdira encore leur charge de travail alors qu’ils ne sont déjà pas suffisamment nombreux dans les établissements. Le taux d’encadrement des élèves est souvent déplorable. A la rentrée prochaine, au collège HENRI CAHN de BRY SUR MARNE il y aura désormais plus de 120 élèves par ETP ! Peut-être faut-il rappeler que les assistant-es d’éducation participent au premier plan à garantir la sécurité ainsi que du respect des droits de chaque élève. Ils et elles Participent aussi au contrôle de l’assiduité. Ils et elles sont souvent les interlocuteurs et interlocutrices privilégiées des jeunes. Mais à l’heure où le ministère parle à tout va de lutte contre l’absentéisme ou contre le harcèlement on fournit aux collèges des ETP grignotés de ça et là ! Pourquoi ? Economiser quelques milliers d’euros. Au prix de quoi ? De la sécurité de nos élèves.
Quand cette course folle cessera t-elle ? Combien de démissions, de souffrance, de postes non pourvus et de manque d’encadrement faudra t-il pour qu’enfin le gouvernement cesse la destruction de la mission du service public de l’Ecole "