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En GREVE le 20 mars !

jeudi 15 mars 2007, par CGT Educ’Action 94

« On doit tous quelque chose à un professeur » communique le ministre de l’Education nationale, nous lui
répondons qu’aujourd’hui « l’Ecole de la République » a surtout besoin d’emplois et d’autres orientations
politiques !

Fidèle à son adhésion à la stratégie de
Lisbonne, le gouvernement passe en force
ses réformes libérales de l’Ecole :
- Recrutement et formation des maà®tres à 
minima ;
- Création d’établissements publics du 1er degré
(EPEP) ;
- Réformes statutaires, notamment des décrets
de 1950 : allongement du temps de travail,
bivalence, flexibilité, moyens soumis à obligation
de performance ;
- Evaluation au mérite ;
- Négation des missions : remplacement,
direction d’école… ;
- Modifications des programmes.

C’est aussi l’application accélérée de la réforme dite de « modernisation de l’Etat » engagée depuis cinq ans.
En cohérence avec la loi d’orientation pour
l’Ecole, après la liquidation de plusieurs dizaines
de milliers de postes dans l’encadrement éducatif
depuis 2002, le programme de « destruction
massive » des emplois dans le budget 2007.

Il se traduit dans le 2nd degré par la suppression
de 10 000 emplois, pour le 1er degré par une
augmentation des effectifs élèves-classe et des
regroupements d’écoles. Un même but :
libéraliser, optimiser, externaliser.

Missions, emplois et salaires sont indissociables
et sont au coeur des enjeux communs à tous.
L’action du gouvernement ne se borne pas à faire
des économies, elle porte une autre conception de
l’Ecole dans laquelle l’égalité des chances se
substitue à l’égalité des droits.

Le ministre compte sur le renouvellement
important des personnels pour changer la nature
du travail et obtenir l’adhésion à son projet,
notamment avec le « travailler plus pour gagner
plus », alors que depuis plusieurs années les
charges de travail des personnels ne cessent
d’augmenter !

Continuons de nous mobiliser pour nos salaires
et la reconnaissance de nos qualifications.
20 % de pouvoir d’achat perdu
entre 1981 à 2004.

Aujourd’hui, les personnels et les usagers agissent dans les écoles, les collèges et les lycées
pour la défense de « l’Ecole de la République », notamment en s’opposant aux baisses horaires,
suppressions d’emplois et aux mesures de carte scolaire entraà®nant des fermetures de classes,
des suppressions d’options réduisant ainsi l’offre de formation…
Le mardi 20 mars,
Poursuivons, amplifions et faisons converger les mobilisations pour remettre
l’Education au coeur du débat public et imposer d’autres orientations.