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Enquête à Maximilien Perret : quand le lycée prend l’eau !

mardi 30 janvier 2024, par CGT Educ’Action 94

Ce lundi 29 janvier, plusieurs personnels du lycée Maximilien Perret ont dû exercer leur droit de retrait pour ne pas s’exposer aux dangers inhérents à la dégradation des locaux qui dure depuis des années. En effet, suite à des infiltrations, de nombreuses plaques de faux-plafonds sont marquées par des traces d’humidité et une plaque s’est décrochée dans un couloir du troisième étage lundi. Cet évènement, qui s’était déjà produit en 2021 exactement au même endroit, a interpelé fortement les collègues . Malgré le changement de l’ensemble des plaques de ce couloir en 2021 et des travaux menés par les agents du lycée au coup par coup, la situation s’est dégradée et les personnels sont épuisés. Des traces de moisissures et des peintures décrépites finissent le tableau. Des sceaux sont positionnés dans différentes salles du lycée en prévision de fuites les jours de pluie. De même, la proximité d’installations électriques proches des fuites génèrent énormément d’angoisse.

A ce jour, les services techniques de la région ne se sont pas déplacés pour vérifier la solidité des plaques concernées ni le risque lié à la présence d’eau au regard des installations électriques. Aucun calendrier précis de travaux n’a été communiqué aux collègues. Une CHS exceptionnelle aura lieu le 8 février.

Le droit d’alerte a entraîné de facto une enquête ce jour, enquête à laquelle notre représentante à la F3S-CT académique (ancien CHS-CT) a assisté. Demain, une réunion exceptionnelle de cette instance aura lieu demain à 18H. Cette situation témoigne de l’importance de faire respecter nos droits en ce qui concerne la sécurité au travail. La dégradation de la majorité des établissements scolaires entraîne des situations dangereuses pour les personnels comme pour les élèves. Les fonds alloués par la Région Île-de-France pour l’entretien et la rénovation du bâti sont largement insuffisants. Les délais d’intervention des professionnels chargés de la maintenance et des travaux nécessaires à la bonne marche des lycées sont de plus en plus longs. C’est la conséquence désastreuse d’une politique de réduction des moyens du service public et d’externalisation systématique organisée par la droite de Mme Pécresse.

Pour battre en brèche cette logique, il ne faut pas hésiter à revendiquer collectivement une amélioration de nos conditions de travail, comme le font les collègues du lycée Maximilien Perret. La CGT se tiendra aux côtés de l’ensemble des collègues qui ne se résignent pas à l’insalubrité et qui combattent le mépris des institutions régionales pour l’école publique ! Aussi, n’hésitez pas à nous informer de toute situation similaire au sein de votre établissement.