CGT Educ’Action 94

AUDIENCE AVEC LA DSDEN 94 SUR LES COLLÈGES 17 MARS 2021
FINS DE NON-RECEVOIR ET REMISE EN CAUSE DU ROLE DES SYNDICATS
Etaient présents : SNES-FSU, SNFOLC, CGT éduc’action, Sud éducation et FCPE 94
M. LANEZ (DASEN adjoint) et M. GREZES (DASEN adjoint) étaient présents au titre de
l’administration.
DHG : Les organisations syndicales et la FCPE ont rappelé le contexte catastrophique de cette
rentrée : 22 ETP en moins d’où des DHG en baisse et des suppressions de postes alors que
l’IA prévoit des centaines d’élèves en plus dans les collèges. Les dispositifs d’inclusion (UPE2A
et ULIS) sont particulièrement touchés. L’inspection académique nous a répondu que « les
horaires réglementaires étaient respectés partout ». Nous avons protesté contre l’augmentation
des heures supplémentaires, imposées pour supprimer des postes et la dégradation des
conditions de travail et rappelé que le H/E du Val de Marne (nombre d’heures de DHG divisé
par le nombre d’élèves) est en DIMINUTION CONSTANTE depuis 10 ans !
HEURE DE SOLIDARITÉ : L’inspection académique a prétendu mettre fin à une « légende qui
circule », selon laquelle « l’heure de solidarité » prélevée dans tous les établissements de plus
de 16 divisions contribuerait à la dotation du nouveau collège de Valenton. Pour eux, les futurs
élèves de Valenton étaient déjà dans des collèges voisins : il y a donc eu un simple
redéploiement de moyens consécutif à leur déplacement. Dans un contexte de baisse globale
des moyens du département, cet argument est évidemment fallacieux. Par ailleurs, les collèges
de Créteil, de Cachan, de Champigny, d’Ivry, de Thiais, de Fontenay sous Bois ou autres
n’envoient aucun élève à Valenton l’année prochaine donc pourquoi leur retirer des heures ? La
notion « d’heure de solidarité » n’est qu’une stratégie managériale utilisée par la DASEN, ayant
pour but de nous culpabiliser en nous faisant porter le chapeau de sa propre politique. Si on
refuse de donner cette heure, alors on n’est pas « solidaires » ! Sauf que personne n’est dupe.
EFFECTIFS : Pour l’Inspection académique, il n’y aurait "que" 290 élèves en plus et « quelques
moyens en moins ». Pour nous, il y a bien 1 300 élèves de plus actuellement dans nos collèges
(chiffres communiqués par la DASEN elle-même) et 22 ETP en moins. Les constats sont
d’ailleurs supérieurs aux prévisions de l’année dernière, dans au moins 70 établissements sur
105. La DSDEN a tenté de justifier ces 1 000 élèves d’éccart par la présence de « doublons »,
c’est-à-dire d’élèves qui seraient inscrits dans deux établissements à la fois. Est-ce à dire que la
DSDEN ne sait toujours pas où se trouvent 1 000 élèves, soit l’équivalent de deux collèges,
plusieurs mois après la rentrée des classes ?
STRUCTURES : Pour la DSDEN, il reviendrait désormais aux établissements eux-mêmes de
déterminer leurs structures. C’est évidemment faux puisqu’ils retirent 30 heures partout où ils
prévoient une classe en moins. Nous avons donc à nouveau réitéré nos demandes unanimes
et répétées que l’IA nous fournisse, comme cela a toujours été le cas de la part des DSDEN
précédentes, les créations et suppressions de divisions. « On ne vous les donnera pas », nous
ont-ils pourtant répondu. Les CA ayant eu lieu, les services de l’inspection académique seraient
pourtant tout à fait en mesure de nous fournir ces documents. Cette rétention d’information
correspond donc à un choix délibéré.
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