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L’intersyndicale SNES/FSU, SNLC/FO, SE/UNSA, CGT éduc’action et la FCPE boycottent le CDEN du Val de Marne

Suppressions de postes, ça suffit ! Plan d’Urgence pour l’Éducation en Val-de-Marne !

mercredi 10 février 2021, par CGT Educ’Action 94

Déclaration commune CDEN du 11 février 2021

Dans un contexte sanitaire qui détériore les conditions d’enseignement et aggrave les inégalités scolaires, les moyens attribués aux collèges pour la rentrée de septembre 2021 sous la forme de dotations horaires globales inquiètent les parents, et les personnels.
Alors qu’il y a besoin d’agir contre la précarité, qu’il faudrait créer des postes pour alléger les effectifs, que les collèges manquent cruellement de remplaçants, d’AESH, d‘assistants d’éducation, de CPE, de postes administratifs, d’infirmières et d’assistants sociaux, les services de l’éducation nationale aggravent la situation en annonçant une baisse importante du nombre d’heures attribuées (équivalente à 25 postes) alors que le département scolarisera 500 élèves en plus à la prochaine rentrée ! Cela fait maintenant dix ans que cette dégradation se poursuit, alors que le département du Val de Marne est déjà le moins bien doté de l’académie et que nous réclamons un plan d’urgence pour l’éducation.
A cette situation déjà critique dans notre département, est venue s’ajouter la pandémie que nous vivons depuis un an, pour laquelle aucun moyen supplémentaire n’a été accordé à notre académie.
Aucune dotation supplémentaire n’a été prévue non plus pour l’accompagnement psychologique et éducatif.
Cette baisse de moyens s’accompagne d’une nouvelle hausse du nombre d’heures supplémentaires, ce qui entraînerait de nouvelles suppressions d’emplois, plus de compléments de postes qui nuisent à la fois aux personnels et aux élèves, avec des conditions de travail de plus en plus en plus difficiles et des élèves en difficulté laissés sur le bord de la route. En effet, le nombre d’élèves et de classes à gérer ne cesse d’augmenter, ce qui est très préjudiciable à la qualité de l’enseignement dispensé.
Les collèges relevant de l’éducation prioritaire vont être particulièrement touchés par cette diminution des moyens, alors que le ministère a déjà annoncé sa volonté de supprimer le label national REP et les moyens constants au profit d’un saupoudrage de moyens sur présentation de projets locaux...
La décision de l’éducation nationale est d’autant plus intenable que le département a construit un nouveau collège qui ouvrira en septembre à Valenton et dont les moyens seront ponctionnés en partie sur les dotations des autres collèges !
Pour que la rentrée de septembre ait lieu dans des conditions acceptables il convient que les services départementaux de l’EN dotent chaque collège des moyens supplémentaires nécessaires à son fonctionnement.

Communiqué intersyndicale - FCPE