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Face à la politique de casse de l’éducation, Face à la crise qu’ils veulent nous faire payer Tous ensemble Reconduisons la mobilisation ! En grève le 27 novembre !
CGT-Educ’action Paris-Créteil-Versailles
mardi 25 novembre 2008, par
Face à la politique de casse de l’éducation, Face à la crise qu’ils veulent nous faire payer Tous ensemble Reconduisons la mobilisation ! En grève le 27 novembre !
Pour Xavier Darcos, PAS DE SALON PENDANT LA CASSE DE L’EDUCATION
!
A l’appel de SUD/CGT Paris-Créteil-Versailles, des SNUIPP 75 91 92 94 et 95, de l’AG Ile de France. Le SNES Créteil a déposé un préavis de grève.
1.- Rassemblement Place de la Porte de Versailles (M° /Tramway porte de Versailles) 9h00 pour accueillir XD.
2.- Manifestation l’après midi en direction du ministère :
14h00.- Place de la Porte de Versailles
Rue de Vaugirard
Rue de la Croix Nivert
Place Cambronne
Avenue de Lowendal
Avenue de Tourville
Boulevard des Invalides
Dispersion : métro Varenne
3.- AG premier et second degré Ile-de-France à 18h00 à la bourse du travail de Paris (67 rue de Turbigo, salle Léon Jouhaux)
Lire l’appel unitaire CGT-Educ’action - SUD-Education - CNT-Education
Lire l’appel de l’AG de L’Ile-de-France
Après la manifestation réussie du 19 octobre, avec usagers du service public d’éducation, les enseignants et les lycéens ont démontré clairement le 20 novembre leur refus de la mise en place d’un système éducatif ultra libéral, fondé sur des réformes rétrogrades, des économies budgétaires drastiques et la casse des services publics. Cette semaine est également marquée par des mobilisations interprofessionnelles contre le passage de l’à¢ge de la retraite à 70 ans, contre le blocage des salaires, contre la casse et la privatisation des services publics, et contre les licenciements : c’est aux salariés, aux chômeurs et aux retraités que patronat et gouvernement veulent faire payer leur crise. Face à leur crise, c’est le moment de se mobiliser pour nos revendications.
Le climat revendicatif change et la colère monte notamment depuis cette rentrée dans les écoles et les établissements secondaires. Elle s’est exprimée les 7 et 19 octobre et le 20 novembre dans des manifestations qui ont rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes. La contestation grandit dans le premier degré notamment
Le gouvernement veut supprimer encore 13 500 postes dans l’Education nationale. Ce budget s’inscrit dans la continuité de la politique de réduction des moyens menée depuis plusieurs années dans l’ensemble de la fonction publique.
En conséquence, c’est aujourd’hui l’ensemble du système éducatif qui est profondément attaqué :
Dans le 1er degré, avec 6000 postes en moins alors que 16000 élèves sont attendus, avec la disparition programmée des RASED au prétexte de la mise en place d’un soutien hors temps scolaire et de l’annualisation du temps de travail, de la maternelle. A cela s’ajoute la mise ne place des EPEP, les stages de remise à niveau… la formation continue hors temps scolaire ….
Dans le 2nd degré, avec les réformes en cours (réforme des lycées, généralisation du bac pro 3 ans, disparition des BEP…) c’est la réduction des ambitions éducatives pour tous les jeunes.
Les transformations structurelles (mastérisation de la formation enseignante, suppression des IUFM, baisse du nombre des concours, agence nationale de remplacement …) pour tous les enseignants et la remise en cause du droit de grève (SMA) et syndical. Dans le même temps, Darcos veut diviser les personnels en saupoudrant certaines catégories de primes, d’HSA qui dégradent les conditions de travail et ne sont pas une réponse à l’augmentation générale des salaires indispensable.
Toutes ces réformes sont mues par une seule logique, réduire drastiquement le nombre de postes de fonctionnaires. D’ici 2011, ce sont 90 000 emplois d’enseignants et de personnels éducatifs qui devraient être encore supprimés.
Mais ces choix économiques sont également idéologiques. Ils représentent une rupture avec la conception démocratique de l’école. Ils mettront le service public dans l’incapacité de remplir l’ensemble de ses missions et favoriseront d’autant le secteur privé.
Face à des attaques qui concernent tous les secteurs du système éducatif et tous les personnels c’est tous ensemble, que nous devons répondre :
Refusons la gestion de la pénurie et la régression de notre système éducatif, luttons pour l’abandon de la RGPP qui encadre ces réformes.
Exigeons des salaires, des moyens et des conditions de travail permettant aux personnels de mettre tous les élèves en situation de réussite et d’éradiquer l’échec scolaire, luttons contre les primes aux résultats !
Gagnons un autre projet d’école.
Pour seule réponse, le ministre donne dans l’arrogance en qualifiant les « modes d’action des organisations syndicales comme dépassés » et en dénonçant la « culture de grève » des enseignants. Il entend poursuivre ses réformes et feint de croire que les discussions ont déjà eu lieu avec les différents protocoles de discussion qu’il a fait signer à certaines organisations syndicales Nous appelons donc l’ensemble des personnels de l’Education nationale à continuer les mobilisations et à discuter en AG de reconduire la grève. C’est le sens de l’appel par la CGT-Educ’action Ile-de-France, Sud-Education Ile-de-France, les SNU-IPP de plusieurs départements à une nouvelle grève le jeudi 27 novembre
Tous ensemble, exigeons
:
L’arrêt des suppressions de postes inscrites au budget 2009 et la création de tous les postes nécessaire pour l’amélioration des conditions d’enseignement
La titularisation des non-titulaires sans condition de concours ni de nationalité
L’augmentation générale et immédiate des salaires
La revalorisation du point d’indice au lieu de primes individualisées et la multiplication des HSA
Dans la maternelle et le primaire :
L’abrogation des décrets Darcos sur l’organisation des 108h et de l’aide individualisée qui dégradent les conditions d’enseignement et de travail.
Le maintien et le développement des RASED, des postes de maà®tres spécialisés et de psychologues scolaires.
Le respect du droit syndical et l’abrogation de la loi SMA qui assimile l’école à une simple garderie.
L’arrêt de la création des EPEP et des menaces sur la scolarisation des 2 ans.
L’abrogation des programmes rétrogrades
Dans le secondaire et l’université :
L’abandon de la réforme des lycées qui organise le découpage des enseignements en modules semestriels, fusionne les disciplines et impose l’annualisation des services ainsi que la réduction des heures d’enseignements par discipline.
L’abandon de la généralisation du bac pro 3 ans au lieu de 4 ans et le maintien de tous les BEP.
Le maintien de la formation initiale des enseignants en IUFM.
Il est urgent de se mobiliser !
Une journée de grève ne fera pas céder le gouvernement, cette journée est une étape dans la construction du mouvement de lutte interprofessionnelle qui imposera une autre politique pour les salariés et les services publics. Par la grève, dans les réunions, les AG, montrons notre détermination à nous battre et à continuer la lutte !