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Rodolph JUGE, suspension de ses fonctions : harcèlement administratif et judiciaire !
Communiqué de presse des Organisations syndicales de l’académie de Créteil : CGT Educ action ; SNES, SNUEP ET SNEP- FSU ; SNFOLC (FO) ; SNEFP-CGT ; SUD Education ; SGEN-CFDT ; SE-UNSA
mercredi 2 juillet 2008, par
COMMUNIQUE de PRESSE des organisations syndicales de l’académie de Créteil ce premier juillet 2008 :
CGT Educ’Action, SNES-SNUEP-SNEP-FSU, SNFOLC, SNPEFP-CGT , SUD Education , SGEN-CFDT, SE-UNSA.
Un collègue enseignant stagiaire victime du harcèlement administratif et judiciaire se trouve suspendu de ses fonctions le 18 juin 2008 alors qu’il n’avait plus d’élèves et de cours à l’IUFM
Nous venons d’apprendre la suspension de fonction de notre collègue Rodolphe JUGE Stagiaire IUFM en Maths-Sciences dans l’attente de la décision de jugement n’intervenant que le 24 septembre 2008.
Celui ci a été reporté depuis le 17 avril 2008 car la partie accusatrice était absente.
Ce collègue se voit reprocher des faits invraisemblables alors qu’il protégeait les lycéens lors d’une manifestation lycéenne autorisée début avril 2008.
Les faits reprochés à notre collègue et largement contestés n’ont rien à voir avec sa titularisation ni avec sa prise de fonction au 1er septembre, nécessaire pour ce collègue débutant, largement investi dans son enseignement et reconnu par l’institution ( IUFM et Lycée d’exercice). Sa titularisation qui devrait être prononcée par le jury le 4 juillet 2008 ne souffre d’ aucun doute.
Les organisations estiment qu’il n’y a aucune raison que le RECTEUR de l’académie de CRETEIL suspende ce collègue et bloque ainsi sa titularisation au 1er septembre 2008. Le préjudice créé par cette suspension de fonction est irréversible puisqu’en l’état actuel il ne pourra pas assurer la rentrée dans l’établissement o๠il a été affecté et ce pour plusieurs semaines. Obligé d’attendre le résultat du jugement du 24 septembre 2008, nous estimons que l’administration a fait le choix de la présomption de culpabilité plutôt que de celle de l’innocence.
Nous nous trouvons là dans une situation revancharde et répressive pour l’exemple contre un mouvement social d’ampleur des lycéens et des enseignants sur toute l’année scolaire 2007/2008 dénonçant les conditions d’emploi désastreuses pour le service public d’éducation à la rentrée 2008.
C’est pourquoi, nous nous sommes adressés au RECTEUR de l’Académie et au Ministre de l’Education Nationale pour demander de manière solennelle de ne pas bloquer la titularisation effective et la prise de fonction au 1er septembre 2008 de notre collègue, d’ annuler cette suspension et de recevoir dans les meilleurs délais une intersyndicale sur cette situation particulièrement injuste.
Aujourd’hui 1er juillet, depuis 3 jours, des centaines de messages parviennent au rectorat dans ce sens. Il faut signaler que la solidarité autour de notre collègue est exemplaire alors que nous avons recensé des milliers de signatures au moment du premier jugement et que le soutien actif de ses formateurs et collègues est total.