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La jeunesse mérite une école de progrès

tract de l’Union Nationale CGT-Educ’Action

vendredi 25 mars 2005, par CGT Educ’Action 94

Le samedi 2 avril 2005, nous serons très nombreux, salariés, élèves, parents, étudiants, à manifester dans l’unité, à Ajaccio, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lyon, Marseille, Nancy, Paris, Rennes, Toulouse..., pour dire NON à la casse du service public d’éducation et de recherche.

La CGT Educ’action milite pour une transformation de l’École afin que celle-ci soit porteuse de plus d’éga-lité et de justice sociale et soit mise en capacité d’éra-diquer l’échec scolaire.

Cette exigence de transfor-mation nécessite une pro-grammation de moyens financiers et de créations d’emplois. L’État doit ga-rantir l’égalité de tous dans l’accès à l’éducation, la qualification par la gratuité réelle des études et la mi-xité sociale.

Les conditions sociales ne doivent constituer pour personne un obstacle à la poursuite d’études.

Pour la CGT Educ’action, l’objectif de 100 % d’une classe d’à¢ge qualifiée, dont 80 % au niveau du bacca-lauréat, implique la maà®-trise, à l’issue de la scolarité obligatoire, d’acquis indis-pensables à une vie person-nelle épanouie et à une intégration sociale réussie.

La CGT Educ’action partage donc l’objectif de définir une « culture commune » acquise par chaque jeune au cours de cette scolarité obligatoire. Cette culture ne peut être conçue à minima, tous les jeunes étant capa-bles d’y accéder.

Dans ce cadre, et pour répondre aux besoins de formation et de qualifi-cation, la CGT Educ’action préconise l’allongement de la scolarité jusqu’à 18 ans au sein du service public national d’éducation et d’orientation.

L’investissement éducatif est une priorité pour la Nation.
Il ne peut reposer sur une remise en cause des condi-tions de travail des per-sonnels, notamment par un alourdissement de leur ser-vice, une plus grande flexi-bilité et des mobilités con-traintes.
On ne trouvera pas non plus les réponses par un renforcement de la hiérar-chisation à l’intérieur des établissements, du premier comme du second degré, par une externalisation ou un transfert des missions.
Au contraire, la CGT Educ’action défend une gestion démocratique des établissements scolaires et des écoles par, notamment, des droits nouveaux d’in-tervention pour les person-nels, les parents, les élèves.

Pour la CGT Educ’action, la loi votée « en urgence » constitue une régression.
Elle occulte toute réalité sociale.
Elle se caractérise par une idéologie réactionnaire : responsabilité de l’échec scolaire sur les familles et les personnels, menace sur l’école maternelle, mérite, note de discipline, socle commun à minima, redoublement, parcours dérogatoire en alternance dès la 4e, option professionnelle en 3e... conduisant au tri social et à l’exclusion.

Seul le MEDEF accueille bien cette loi qui correspond à sa conception de la société et répond à son objectif de mettre l’École au service de l’économie.

Depuis des semaines, personnels, lycéens, parents, étudiants s’opposent à ce texte comme ils s’opposent aux cartes scolaires qui se traduisent, de nouveau, par des milliers de suppressions d’emplois publics.

7 décembre, 20 janvier, 5 février, 15 février, 8 mars, 9 mars, 10 mars... autant de temps forts de l’action.
Le projet de loi sur la recherche publique obéit aux mêmes logiques, École et Recherche sont indissociables.

La CGT Educ’action appelle l’ensemble de la population
à se mobiliser le samedi 2 avril 2005.

L’avenir de la jeunesse nous concerne tous. L’École et la Recherche sont l’affaire de tous.