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Article de la CGT du 29 avril 2008

Un 22 mai unitaire pour la défense solidaire des retraites !

Et les déclarations et appels des organisations de jeunes et d’étudiants...

dimanche 4 mai 2008, par CGT Educ’Action 94

Pour la défense de la retraite solidaire

Un 22 mai unitaire


Voir l’appel déclaration unitaire du 30 avril 2008 : La retraite...Une affaire de jeunes !

Plusieurs organisations de jeunes et d’étudiants(CGT Jeunes, UNEF, , UNSA Jeunes, FO jeunes, FSU, Solidaires, Léo Lagrange, SOS Racisme, UNL, FIDL, LMDE, Génération Précaire, JOC, Fac Verte) se mobilisent sur la question des retraites

Voir le tract : La Retraite, ce n’est pas une affaire de Vieux
déclaration Jeunes-CGT et UNEF du Val-de-Marne


Article de la CGT :

Pour une défense de la retraite solidaire :

un 22 mai unitaire !

Au lendemain de la confirmation des orientations gouvernementales en matière de retraite, les cinq centrales CGT, CFDT, FO, CGC et CFTC ont convenu de faire du 22 mai prochain une journée nationale interprofessionnelle d’action et de manifestations "pour la défense de la retraite solidaire".

Elles expliquent, dans un communiqué commun, avoir pris cette décision "face au blocage gouvernemental sur les principales propositions des organisations syndicales". Celles-ci concernent "la garantie et le niveau des retraites, le droit à la retraite à 60 ans, la durée de cotisation, la reconnaissance de la pénibilité, les ressources financières assurant l’avenir à long terme du système de retraite, la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes...".

Télécharger le tract de la CGT pour le 22 mai.

Pour Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire de la CGT « Cette mobilisation du 22 mai est pour la CGT essentielle dans la constitution d’un rapport de force vis-à -vis d’un gouvernement qui croyait pouvoir passer cette échéance sans avoir à affronter les revendications des salariés". Mais sans attendre cette date, les manifestations du 1er mai porteront aussi sur la défense des retraites.

Sur le fond comme sur la forme, les choses sont très mal engagées par le gouvernement.

On ne peut même plus parler de « concertation ». « Le rendez-vous de 2008 » en l’état n’est qu’un faux-semblant. Le gouvernement a verrouillé tous les choix. « Il n’y a pas d’alternative au plan gouvernemental » a martelé Xavier BERTRAND sur tous les médias. Nicolas SARKOZY avait dès jeudi soir, lors de son intervention télévisée, confirmé l’allongement de la durée de cotisation à 41 ans d’ici 2012.

Toute la communication gouvernementale cherche à dissimuler la poursuite et l’accélération de la baisse du niveau des retraites.

La désindexation des salaires est en effet un mécanisme redoutable qui va amputer d’un tiers le montant des pensions relativement au salaire moyen.

L’Ocde est très claire : le taux de remplacement du salaire moyen par la pension va tomber à 51%. Hormis le Royaume-Uni et l’Allemagne, c’est le taux le plus bas des pays européens.

L’emploi des seniors, qui est une réelle question posée par la CGT depuis 30 ans, sert de diversion. Pour la deuxième fois en 3 ans, le gouvernement prétend s’y attaquer.

Mais toutes les contraintes vont peser sur les salariés : fin tous les dispositifs de préretraite, extinction de la dispense de recherche d’emploi pour les chômeurs à¢gés, amputation de la prime de départ à la retraite pour les salariés qui n’auront pas une carrière complète…

Par contre, dans l’immédiat, pas de sanction pour les entreprises. On verra en 2010 !

Pour la Cgt, il faut améliorer la situation vis-à -vis de l’emploi des seniors, mais aussi des jeunes, des salariés peu qualifiés. Ce n’est certainement pas une monnaie d’échange pour accepter un durcissement des conditions générales d’acquisition des droits à la retraite.

Concernant la reconnaissance et la prise en compte de la pénibilité, rien dans le document de Xavier BERTRAND n’évoque une initiative gouvernementale pour débloquer la négociation sur la pénibilité. Le gouvernement là aussi, continue à miser sur « la bonne volonté du Medef ».

Celle-ci aurait pourtant eu l’occasion de se manifester depuis 3 ans et demi que sont ouvertes les négociations !

Sur le niveau des retraites, L’ouverture par le gouvernement d’une perspective de discussion en 2010, ne doit pas faire illusion.

C’est dès maintenant que d’autres choix doivent être opérés pour garantir l’avenir du système par répartition et donner confiance aux nouvelles générations.

C’est pourquoi les questions de nouvelles ressources de financement ne peuvent être éludées.

La priorité est donc bien la mobilisation.

D’abord pour le 1er mai qui doit être partout très revendicatif et inclure les objectifs sur les retraites.

Ensuite, par un processus de mobilisation tout au long du mois de mai.

Le contenu de celui-ci fera l’objet de la discussion intersyndicale qui doit avoir lieu ce 29 avril.


La Retraite, ce n’est pas une affaire de Vieux !

Déclaration Jeunes-CGT et UNEF du Val-de-Marne

Jeunes, étudiants, étudiants salariés, chômeurs, salariés du privé et du public, retraités, pour tous la retraite est une incertitude.

Ensemble nous pouvons faire bouger les choses, le scénario n’est pas écrit à l’avance face aux intentions du gouvernement qui seraient préjudiciables à tous.

Rappelons-nous de la lutte victorieuse contre le CPE ! Le Medef et le gouvernement s’en souviennent. Le CPE était inéluctable et pourtant grà¢ce à la mobilisation de tous (principalement la jeunesse) la victoire fà »t au rendez vous !

ALORS MOBILISONS-NOUS !

SAUVONS LE SYSTÈME DE RETRAITE PAR RÉPARTITION

Le gouvernement et le patronat (Medef) attaquent notre système de retraite par répartition afin de diriger les salariés vers un système de retraite par capitalisation. [...]

Les discussions sur la réforme des retraites viennent de s’ouvrir. Le gouvernement a d’ores et déjà annoncé dimanche dernier qu’il souhaitait faire passer de 40 à 41 le nombre d’annuités nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

Alors que les jeunes rentrent à 26 ans en moyenne sur le marché du travail et que le taux de chômage est de plus en plus élevé chez les seniors, l’allongement de la durée de cotisation conduira en fait à ce que de plus en plus de salariés partent en retraite sans avoir cotisé suffisamment, et ne bénéficient pas d’une retraite à taux plein.

Les salariés proposent :

- Départ à 60 ans pour tous à taux plein

- Pension égale à 75% du dernier salaire

- Un peu de dignité… seuil minimum des pensions égal au SMIC à 1500€

- Prise en compte de l’augmentation du coà »t de la vie sur l’évolution des pensions

- Taxer les profits pour financer une partie des retraites

- Augmenter les salaires afin d’augmenter les pensions et maintenir notre système solidaire.

Les étudiants proposent :

- Baisse du pouvoir d’achat, réforme des retraites, les étudiants sont directement concernés par ces attaques.

- L’à¢ge moyen à partir duquel l’étudiant quitte les bancs de l’université pour entrer dans le monde du travail est de 26 ans.

- L’augmentation du taux de chômage chez les jeunes et les séniors empêche ces derniers de pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein.

Ainsi, l ’allongement de la durée de cotisation à 41 ans a entre autre comme conséquence de diminuer le pouvoir d’achat des retraités.

C’est pour lutter contre cette logique que l’UNEF et la CGT revendiquent la prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite !

Les Jeunes CGT du Val-de-Marne et l’UNEF appellent l’ensemble de la jeunesse lycéenne, étudiante et salariée à s’engager massivement pour la défense de notre système de retraite solidaire et intergénérationnel.

TELECHARGER LE TRACT DANS SON INTEGRALITE


La retraite... Une affaire de jeunes !

Plusieurs organisations de jeunes et d’étudiants(CGT Jeunes, UNEF, , UNSA Jeunes, FO jeunes, FSU, Solidaires, Léo Lagrange, SOS Racisme, UNL, FIDL, LMDE, Génération Précaire, JOC, Fac Verte) se mobilisent sur la question des retraites.

Elles viennent de cosigner un appel par lequel elles entendent "garantir à nos aà®nés des retraites de haut niveau financées par un système par répartition.

Nous réclamons la prise en compte des années d’étude et la période d’insertion des jeunes dans le calcul des retraites afin de pouvoir à notre tour bénéficier d’un système de retraite solidaire.

Le gouvernement ne peut aborder le débat sur les retraites sans l’avis des générations directement concernées par cet enjeu social majeur : les jeunes d’aujourd’hui.

Le gouvernement souhaite rouvrir le dossier des retraites au printemps, afin de présenter un texte de loi courant juin pour une adoption au Parlement pendant l’été.

Comme souvent, le risque existe de voir le débat qui se profile se limiter à une acceptation pure et simple de choix politiques faussement présentés comme la seule solution possible pour l’avenir des retraites.

Comme toujours, il entend réduire ce débat à une équation comptable ne concernant que les retraités ou les salariés proches de la retraite. Or trop de réformes ont été imposées au nom des jeunes et finalement contre eux, à commencé par le CPE en 2006.

Les jeunes d’aujourd’hui auront à subir dans quelques années toute modification du système actuel et refusent d’être les grands oubliés d’un débat qui les concerne.

Alors que la nature du système de retraite qui se met en place aujourd’hui contribue à façonner la société de demain, la jeunesse ne veut pas que le débat sur les chiffres confisque le débat sur l’avenir.

Jeunes, nous sommes attachés à un système de retraite par répartition de haut niveau Jeunes en insertion, salariés ou étudiants, c’est sur nous que reposera le financement du système de retraite dans les années à venir. Attachés à la solidarité entre les générations, nous souhaitons financer aujourd’hui et demain un système de retraite par répartition de haut niveau qui garantisse un niveau de pension permettant de vivre pleinement le temps de la retraite.

Nous refusons que la retraite par répartition devienne un « filet de sécurité » à minima, insuffisant pour vivre, qui oblige les retraités à travailler en complément ou à dépendre financièrement de leurs enfants comme c’était le cas avant la mise en place d’un système solidaire.

Nous refusons la logique d’une retraite basée sur la capitalisation et l’épargne individuelle, inefficace économiquement et inégalitaire socialement. Nous finançons les pensions d’aujourd’hui, nous refusons d’avoir à épargner en plus pour nos vieux jours, surtout dans des fonds qui peuvent être ruinés du jour au lendemain ! Alors que la durée de vie s’allonge, nous affirmons que l’augmentation des besoins de financement du système de retraite n’est pas un coà »t mais une chance qu’il faut saisir. Parce que le statu quo n’assurera pas la pérennité du système, nous réclamons des réformes qui permettent son financement et garantissent nos droits sociaux.

Nous n’acceptons pas que le catastrophisme ambiant serve d’argument pour imposer un allongement pur et simple de la durée de cotisation ou pour esquiver une nouvelle fois le débat sur la nécessaire augmentation des financements solidaires des retraites par répartition. Il n’est pas acceptable que l’allongement de l’espérance de vie soit synonyme de régression sociale.

Alors que notre pays n’a jamais été aussi riche, nous n’acceptons pas que le message que la société adresse à sa jeunesse soit de travailler plus longtemps pour toucher une retraite moins importante conduisant ainsi notre génération à vivre des conditions de retraites moins bonnes que celles de nos parents.

Le système de retraite doit prendre en compte l’évolution de la société Nous réclamons des réformes qui pérennisent notre système par répartition et garantissent nos droits sociaux, mais nous souhaitons également faire évoluer le système de retraites pour mieux prendre en compte l’évolution de la société.

L’augmentation du niveau de qualification des jeunes a entraà®née un allongement de la durée des études et un recul de l’à¢ge moyen d’entrée dans un emploi stable (27 ans) qui conduisent les jeunes à commencer à cotiser plus tard que par le passé. A heure o๠l’objectif d’augmenter le nombre de diplômés de Licence à 50% d’une génération semble partagé, les périodes d’étude ne doivent pas devenir pénalisantes. Il est donc indispensable de permettre à chacun de valider les années d’études dans le calcul des annuités ouvrant droit à la retraite, afin de renforcer le droit à la retraite à taux plein à 60 ans pour les futurs actifs et d’offrir la garantie de pouvoir étudier sans être inquiété par son avenir, même lointain. Pour cela, les étudiants, sans revenus, pourraient contribuer au financement du système en s’acquittant d’une cotisation symbolique qui matérialiserait leur affiliation à une caisse de retraite.

Il est également nécessaire de valider les périodes d’inactivité forcée, et de prendre en compte la situation des jeunes en situation d’insertion professionnelle pour qui l’enchaà®nement de stages, de CDD, de périodes d’intérim ou de chômage conduisent à accumuler des droits à retraites très incomplets, ou inexistant durant la recherche du premier emploi.

En ignorant plus longtemps ces évolutions de la société qui caractérisent notre génération, le gouvernement adresse aux jeunes un message clair : la retraite, ce n’est pas pour vous ! Les jeunes seront au rendez-vous du débat public En s’opposant au CPE en 2006, la jeunesse s’est également opposée à la précarité et à la remise en cause des droits qui menaçaient l’ensemble des salariés. Au printemps 2008 et dans les années à venir, les jeunes seront au rendez-vous du débat sur le système de retraite pour affirmer que la retraite est l’affaire de tous ! Nous voulons garantir à nos aà®nés des retraites de haut niveau financées par un système par répartition.

Nous réclamons la prise en compte des années d’étude et la période d’insertion des jeunes dans le calcul des retraites afin de pouvoir à notre tour bénéficier d’un système de retraite solidaire.

Le gouvernement ne peut aborder le débat sur les retraites sans l’avis des générations directement concernées par cet enjeu social majeur : les jeunes d’aujourd’hui.

Premiers signataires : UNEF, CGT Jeunes, UNSA Jeunes, FO jeunes, FSU, Solidaires, Léo Lagrange, SOS Racisme, UNL, FIDL, LMDE, Génération Précaire, JOC, Fac Verte


Jeunes aujourd’hui, quelle retraite demain ?

L’ambition de la CGT

La CGT veut oeuvrer avec l’ensemble des salariés et notamment les
plus jeunes à garantir et faire évoluer le système de r e t r a i t e
sol ida i r e par répartition.

Le défi à relever est, dans l’intérêt de toutes les générations, d’assurer
aux retraités actuels comme aux futurs retraités, un niveau de vie satisfaisant.

Télécharger le tract de la CGT Jeunes ( ci contre)

Voir le dossier retraites sur le site de la CGT Jeunes


- Page campagne retraites CGT

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