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FCPE et Snuipp, Snudi-FO, Sud Education, CGT Educ’Action

COMPTE-RENDU DE LA DELEGATION DU 1er DEGRE DU VAL-DE-MARNE RECUE AU MINISTERE A L’ISSUE DE LA MANIFESTATION PARISIENNE DU 10 AVRIL

vendredi 11 avril 2008, par CGT Educ’Action 94

La délégation composée de hélène HOUGUER (Snuipp), Marie-France CHICHE (Snudi-FO), Gérard DIGUET (SUD), Valérie BOUZIGNAC (CGT) et Alain PIAUGEARD (FCPE 94), Bernard SIGNARBIEUX, directeur d’école à Chevilly-Larue, a été reçue par Catherine KERNEUR et Bruno DAYROY, représentants du Ministre Darcos.

La délégation a précisé qu’elle était mandatée par des centaines d’écoles et de parents du Val-de-Marne qui refusent les mesures de carte scolaire décidées par l’Inspecteur d’Académie.

La délégation a estimé que ces mesures correspondent à l’application des projets ministériels de suppression des heures de classe du samedi matin , d’annualisation d’une partie des horaires, des stages de remise à niveau pendant les vacances scolaires, des nouveaux programmes, des menaces sur les RASED, des menaces sur l’école maternelle.

Pour la délégation, ces mesures prises au nom du traitement de la difficulté scolaire ne peuvent au contraire qu’aboutir à accentuer les inégalités scolaires et sociales.

La délégation a rappelé que l’école publique doit œuvrer à la réussite de tous les élèves.

Ce ne sont sà »rement pas les mesures décidées dans le Val-de-Marne qui le permettront :

-  remise en cause de l’accueil des enfants de deux ans (et de trois ans) notamment en ZEP

-  affectation de professeurs des écoles stagiaires sur les quarts de décharge des directeurs d’écoles de 5 et 6 classes (stages filés)

-  réduction du nombre de départs en stages CAPA-SH d’enseignants spécialisés (ce qui ne permettra pas de pourvoir tous les postes et classes spécialisés)

-  nombre insuffisant de titulaires-remplaçants

La délégation a rappelé que la grande majorité des parents et des enseignants rejette les projets ministériels actuels.

Au Conseil Supérieur de l’Education (CSE), le projet de décret ministériel supprimant les heures du samedi matin a été rejeté majoritairement, la délégation s’est étonnée que le Ministre persiste à vouloir le faire appliquer.

La FCPE 94 a tenu à rappeler que toutes les organisations présentes (Snuipp – Snudi-FO – Sud-éducation et Cgt’éduc’action) demandent le retrait du décret Darcos et le retrait du logiciel national Base-élèves.

Elle exige le maintien du samedi matin pour les élèves et le respect des rythmes scolaires (7semaines d’école/2 semaines de vacances), les pseudos stages de remise à niveau pendant les vacances sont donc totalement inacceptables !

Le directeur de l’école Paul Bert A à Chevilly-Larue a exprimé le désarroi et l’incompréhension des personnels-enseignants face à la mesure décidée par l’IA de supprimer une classe dans le groupe scolaire alors qu’il y aura 20 enfants supplémentaires ce qui entraà®nera, de fait, plusieurs double-niveaux et un transfert massif d’élèves d’une école à une autre.

La délégation a soutenu et défendu l’exigence de maintien de cette classe et a demandé que soient rééxaminées toutes les demandes des écoles du Val-de-Marne.

La délégation a demandé que soient transmises toutes les revendications au Ministre et que celui-ci y réponde positivement, notamment par la création de tous les postes nécessaires correspondant aux besoins des écoles et des personnels.

La délégation a demandé que le Ministre tienne compte de la position de toute la profession, des parents et des instances consultées au CSE qui ont rejeté son projet de décret (dont FSU, FO, CGT, FCPE…).

Le 10 avril 2008

(Compte-rendu fait à la sortie de l’audience au Ministère par la délégation)