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Dépêches de l’éducation : Education.....

Les dernières dépêches de l’éducation concernant l’académie de Créteil

samedi 5 avril 2008, par CGT Educ’Action 94

Manifestation lycéenne jeudi : la CGT dénonce l’interpellation d’un enseignant

source AFP

La CGT éducation a dénoncé vendredi l’interpellation d’un de ses militants, le professeur stagiaire Rodolphe Juge, lors de la manifestation des lycéens jeudi à Paris, critiquant dans un communiqué "l’arbitraire des forces de l’ordre et la répression syndicale".

"Rodolphe Juge, à qui on reproche faussement d’avoir jeté des projectiles sur la police, a été placé en garde à vue, a passé la nuit au poste de police et n’a été remis en liberté que vendredi à 16H00" a déclaré à l’AFP le secrétaire général de la CGT-educ Val de Marne, Pablo Krasnopolsky.

L’avocat de M. Juge, Me François Tuffet, a précisé que son client, poursuivi pour "violences volontaires" sur la personne d’un fonctionnaire de police, est convoqué au tribunal devant la 24e chambre de Paris le 17 avril.

"Rodolphe Juge faisait partie de notre service d’ordre, il avait protesté contre l’action de la police lors d’interpellations de lycéens, c’est pour cela que les policiers l’ont ceinturé à la fin de la manifestation, mais il n’a jamais jeté de pierre", a affirmé M. Krasnopolsky.

Interrogée, la police a confirmé le placement en garde à vue du professeur pour violence sur agent de la force publique et indiqué que celui-ci a été déféré au parquet.

6.700 participants, selon la police, entre 17.000 et 20.000 selon les organisateurs, ont manifesté jeudi à Paris.


Rassemblement à Créteil contre le logiciel "Base Elèves"
source AFP

Une centaine de personnes, enseignants et parents d’élèves, se sont rassemblées vendredi devant l’inspection d’académie à Créteil pour réclamer le retrait des fichiers informatiques concernant les informations relatives aux élèves, a constaté une journaliste de l’AFP.

Une délégation de huit personnes, représentant la FCPE 94, la FSU, le Snuipp, Sud Education, CGT Educ’action, le Snudi-FO et deux élus de Champigny-sur-Marne et Vitry-sur-Seine, a été reçue par l’inspecteur d’académie pour lui remettre les pétitions réclamant le retrait du logiciel "Base élèves". Ces pétitions ont recueilli "un millier" de signatures, selon les syndicats.

"C’est un fichier national partagé o๠nombre d’éléments sont intrusifs dans la vie des élèves et restent pendant quinze ans", a dénoncé Alain Buch, responsable départemental de la FCPE. "L’enfant est fiché, catalogué et s’il a une difficulté à un moment donné, il ne peut pas devenir autre", a-t-il poursuivi, en fustigeant également "l’absence de sécurité" des données.

Un avis partagé par Bruno Dufour, enseignant et conseiller syndical Snuipp, qui s’est inquiété du caractère "partageable" de ces fichiers avec les mairies.

"Avec soixante champs à renseigner, cette traçabilité des élèves n’est pas nécessaire pour le suivi des élèves", a-t-il ajouté.

"L’insistance avec laquelle on nous impose +Base élèves+ nous laisse à penser que c’est pour autre chose que pour la gestion de l’école, comme par exemple l’utilisation par le ministère de l’Intérieur ou de la Justice", a déclaré Marie-France Chiche, secrétaire départementale Snudi-FO.

"Base élèves" est une base de données informatiques lancée en 2004 dans le primaire à titre expérimental, qui se veut un logiciel d’aide à la gestion des élèves, au suivi des parcours scolaires et au pilotage académique et national.

Parmi les renseignements sur l’élève, trois champs, demandant "la nationalité, la date d’entrée sur le territoire, la langue parlée à la maison et la culture d’origine", avaient été supprimés par le ministère de l’Education à la suite d’un mouvement de protestation.


Education : 260 manifestant couchés dans la rue contre les postes supprimés dans le 94

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Dépêche Source AFP

Deux-cent-soixante personnes se sont couchées par terre samedi à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) pour protester contre les 260 postes qui devraient être supprimés à la rentrée prochaine dans l’Education dans le département, a constaté une journaliste de l’AFP.

Vêtus de sacs poubelle noirs en signe de "deuil de l’Education nationale", les élèves, enseignants et parents d’élèves, se sont allongés sur le sol sur l’esplanade du musée Mac/Val au fur et à mesure que les suppressions de postes étaient annoncées ville par ville par une femme, qui jouait le rôle de Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale.

Les manifestants présents, 300 selon la police, ont scandé des slogans comme "Darcos, t’es tombé sur un os, la foule mobilisée va te faire reculer" ou "les postes supprimés on n’en veut pas" pour faire "ressusciter" les postes supprimés.

"C’est très impressionnant de voir tous ces gens allongés et donc tous ces postes supprimés rien que pour le Val-de-Marne", a déclaré Mireille Bournaud, du syndicat SNES-FSU, professeur de mathématiques au lycée Jean-Macé de Vitry-sur-Seine, établissement à l’origine de cette manifestation.

"La prochaine fois, on fera la même chose pour les 637 postes supprimés dans l’académie de Créteil et les 11.000 dans la France entière", a-t-elle lancé.

Etaient présents des lycéens venus de différents établissements du département ainsi que des élus locaux, des parents d’élèves de la FCPE et des professeurs. La manifestation, qui avait reçu le soutien des syndicats SNES-FSU, Sud et CGT, s’est terminée dans le calme vers 14H00.

Samedi matin, des rassemblements, sans incidents, ont eu lieu devant les lycées de Villeneuve-le-Roi (250 personnes), Vitry-sur-Seine (50) et Thiais (20), selon une source policière.