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CGT-Educ’Action Ile-de-France : Appel à la grève dans le premier degré
CGT Educ’Action IDF : appel à la grève premier degré le 10 avril
dimanche 6 avril 2008, par
CGT-Educ’Action Ile-de-France APPEL A LA GREVE PREMIER DEGRE
Ne laissons pas nos enfants être les victimes de la politique budgétaire du gouvernement, avec les autres acteurs de l’éducation amplifions la mobilisation
Face aux attaques sans précédent du gouvernement sur l’éducation nationale et l’avenir de nos enfants, des mobilisations sont en cours : les lycéens, les personnels du second degré et les parents d’élèves sont en train d’organiser la riposte à l’encontre de notre système éducatif laà¯que, gratuit et cherchant à offrir une même qualité d’enseignement à tous.
Tous attendent la mobilisation du premier degré durement touché par la politique d’économie du gouvernement. Localement, des actions conjointes premier et second degré et parents d’élèves se mettent en place (dans le 93, le 94, le 91…).
L’intersyndicale second degré (CGT, SNES, Sud, FO…) appelle, avec les lycéens, à la grève le jeudi 10 avril 2008.
La CGT-Educ’Action considère que les enseignants du premier degré ont toute leur place dans cette action.
La CGT-Educ’Action Ile-de-France appelle donc les enseignants du premier degré à la grève et à se joindre à la manifestation pour exiger :
La possibilité de scolariser les enfants dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent (suppression annoncée des maternelles).
Le maintien et le renforcement des Réseau d’Aide aux Enfants en Difficulté, dont le ministre a annoncé la suppression au mépris des élèves et des professeurs des écoles non formés à la grande difficulté scolaire, et retrait du projet de décret correspondant (qui prévoit aussi la suppression du samedi matin).
Nous exigeons aussi le recrutement et le renforcement de tous les postes d’enseignants spécialisés dans toutes les disciplines (référents, psy scolaire…).
Le recrutement immédiat de postes d’enseignants nécessaires à un encadrement de qualité (avec un abaissement sensible des effectifs par classe).
Le recrutement massif de remplaçants (exemple : il manque 450 ZIL dans le 93 !).
Des programmes scolaires respectueux de la dimension critique et citoyenne de notre enseignement et non un retour à l’autoritarisme des années 50.
Le refus de l’annualisation de nos horaires, des stages de « remise à niveau » pendant les vacances, du projet EPEP et l’abandon de base élèves.
Pour des services publics de qualité, refusons les RGPP et la casse programmée de nos statuts.
L’Education Nationale, de la maternelle à l’université, est victime du même mépris et des mêmes mesures de restriction budgétaire. C’est donc tous ensemble que nous devons organiser la riposte.