Accueil > Actualités > Suppression de postes : un lycée bloqué et des actions dans le (...)
Actualités
Dépêches de l’Education, AFP, du 15 mars 2008
Suppression de postes : un lycée bloqué et des actions dans le Val-de-Marne
Actions locales
samedi 15 mars 2008, par
Le lycée Louise-Michel à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) a été bloqué vendredi matin par des élèves et des enseignants qui protestent contre la suppression annoncée de 13 postes à la prochaine rentrée, a-t-on appris de sources concordantes.
D’autres lycées et collèges du département se mobilisent également contre la baisse des moyens leur étant alloués, comme à Maisons-Alfort o๠les professeurs du collège Nicolas-de-Staël se sont organisés pour tenter d’empêcher vendredi le principal de valider la dotation horaire globale (DHG) qui prévoit la suppression de quatre postes.
A Champigny-sur-Marne, environ 150 élèves ont manifesté devant l’établissement avant de se disperser, selon une source policière.
Les élèves et professeurs de ce lycée de 1.150 élèves protestent contre la suppression annoncée de "13 postes d’enseignants et de quatre classes", après la "perte de déjà trois classes l’an dernier", a expliqué à l’AFP une prof en sciences médico-sociales.
Une manifestation est prévue samedi, avec les deux autres lycées de la ville, également touchés par des suppressions de postes, pour refuser une "éducation à deux vitesses".
Le "plan banlieue dans les lycées de Champigny", c’est "7 classes en moins et 28 postes en moins en deux ans", selon le tract appelant au rassemblement.
Au collège Nicolas-de-Staël de Maisons-Alfort, les professeurs annoncent une grève reconductible à partir de lundi.
A Vitry-sur-Seine, le lycée Jean-Macé, bloqué pendant deux jours avant les vacances, sera en grève le 18 mars, dans le cadre de l’appel national lancé par les principaux syndicats de l’éducation, mais aussi le 20 mars.
Le lycée Pierre-Brossolette du Kremlin-Bicêtre, dont une importante délégation s’était rendue au rectorat mardi, a en revanche obtenu la restitution de deux classes qui devaient être supprimées, et donc de cinq postes, selon la CGT Educ’Action.