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UN OUTIL POUR LES Conseils d’Administration !
Appel FCPE94, FSU : Snes, Snuep et Snep, CGT Educ’Action, FO, Sud Education contre les DHG
vendredi 22 février 2008, par
Ensemble refusons la baisse des dotations horaires, les suppressions massives de postes, l’augmentation des heures supplémentaires,
les menaces qui pèsent sur l’enseignement professionnel
Dans la continuité des actions engagées, la fédération de parents d’élèves FCPE 94 et les syndicats enseignants du Val de Marne appellent les enseignants et les parents d’élèves à :
- refuser les DHG (dotations horaires globales), par le vote de motions communes,
faire connaà®tre à tous leurs conséquences pour la scolarité des élèves,
multiplier les actions communes en direction des autorités de l’Education Nationale (Inspecteur d’Académie, Recteur, Ministre) seules à même d’obtenir une nécessaire rallonge budgétaire pour satisfaire nos revendications
Pour la rentrée 2008, plus de 11 000 suppressions d’emplois sont programmées dans l’éducation dont 9 130 dans le second degré au niveau national. Cela se traduit, pour l’Ile-de-France, par :
- plus de 1 400 suppressions d’emplois d’enseignants (dont plus de 600 dans l’académie de Créteil, presque autant dans l’académie de Versailles et environ 200 dans l’académie de Paris),
plus de 120 emplois d’administratifs,
plus de 30 emplois de surveillants MI-SE,
C’est une vraie chute libre du nombre de postes aux concours. Et ces nouvelles suppressions de postes interviennent alors que l’école, suite aux restrictions budgétaires successives, se trouve en situation de pénurie d’enseignants, d’administratifs, de surveillants, de conseillers d’orientation psychologues (menacés de disparition) mais aussi de personnels des secteurs sociaux et de santé.
Toutes ces mesures vont fragiliser les établissements et rendre leur fonctionnement encore plus difficile alors que la situation des « vies scolaires » est déjà particulièrement tendue…
En outre, ces mesures vont accentuer les inégalités et entraà®ner une nouvelle réduction des moyens affectés aux élèves (soutien, dédoublements, langues vivantes et anciennes,…) et/ou augmenter le nombre d’élèves par classe.
La carte des formations dans l’enseignement professionnel est lourdement frappée.
En particulier, la fermeture des sections de BEP et la généralisation du BAC PRO en 3 ans (au lieu de 4) ne tiennent pas compte des réalités et des besoins des élèves. Elle conduit à une dé-professionnalisation du Bac Pro, une remise en cause dramatique des passerelles et des parcours diversifiés entre les voies de formation du lycée (BEP 1 an, 1ère d’adaptation,…) et entraà®nera inévitablement des baisses de salaires pour les jeunes sortant de ces filières de formation.
Ces mesures sont dévastatrices pour nos enfants et/ou élèves.
Pour les personnels, soumis au chantage insupportable des heures supplémentaires, les suppressions massives de postes vont dégrader davantage des conditions d’enseignement déjà particulièrement difficiles. Une partie des enseignements et des services seront ainsi définis localement au gré des contraintes budgétaires et des « choix » des établissements !
Le droit de tous les élèves à une formation de qualité sera fortement mis à mal, notamment pour les plus défavorisés.
Et pour couronner le tout, le gouvernement annonce la suppression de 20 000 emplois par an dans l’Education pour les quatre prochaines années ! Ce qui augure fort mal des « discussions » que le ministre prétend ouvrir sur le métier des enseignants !