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Agression à Créteil : La CGT Éduc’Action 94 condamne ce nouvel acte de violence

mercredi 21 novembre 2018, par CGT Educ’Action 94

Une nouvelle agression contre un enseignant à Créteil dans le même lycée que celui o๠avait été menacée une professeure par un élève armé, et dont la triste vidéo a été vue des milliers de fois sur les réseaux sociaux.
La CGT Éduc’Action 94 condamne ce nouvel acte de violence et apporte son soutien à l’ensemble du personnel de ce lycée.
L’École n’est pas en dehors de la société. Le gouvernement a laissé des quartiers entiers à l’abandon. La violence dans les établissements n’est, hélas, pas un fait nouveau. Elle reflète un véritable malaise social et place les enseignant·es en première ligne.
Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur et Jean Michel Blanquer, en dehors de l’annonce de l’interdiction des portables, ont joué la carte du « tout sécuritaire », comme le montre la nomination d’un ancien chef d’escadron de la gendarmerie nationale, détaché pour trois ans afin d’assurer des missions de proviseur au lycée Utrillo de Stains.
Pour la CGT Éduc’Action, la violence dans les établissements n’est pas une fatalité. Une présence humaine et adulte en nombre suffisant est indispensable : enseignant·es, non enseignant·es, personnels de santé et sociaux, personnels de vie scolaire…
Pourtant, le ministre de l’Éducation préfère annoncer un plan de 3000 suppressions de postes dans les collèges, les lycées et les services administratifs.
L’Institution a la responsabilité de protéger ses agent.es. Elle doit mettre les moyens humains pour appliquer au mieux cette protection aux personnels et aux élèves.

La CGT Éduc’Action revendique :
-  des moyens humains supplémentaires afin de permettre aux élèves et aux personnels de travailler dans un climat serein ;
-  l’intégration des lycées et lycées pro dans l’Éducation prioritaire ;
-  un accompagnement juridique et psychologique par l’Institution des collègues ayant subi des agressions verbales ou physiques ;
-  un renforcement de la médecine préventive pour prévenir les risques psycho-sociaux ;
-  une meilleure prise en compte des CHSCT académiques et départementaux.