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Une réforme inacceptable !
Défendons l’enseignement professionnel public !
Journée d’étude CGT-Educ’Action Créteil le 21 septembre
mardi 4 septembre 2018, par
Le gouvernement Macron poursuit sa politique libérale. Avec le projet CAP 2022, il veut développer la précarité contre le statut de la Fonction publique. Il s’attaque aux services publics et menace le système de retraite. Le ministre de l’Éducation nationale a présenté ses mesures pour la "revalorisation" de la voie professionnelle et, sans sur-prise pour nous, c’est une prolongation de la réforme Penicaud sur la formation professionnelle qui est, elle aussi, une mise à sac du service public !
Le tout apprentissage :
Le ministre veut de l’apprentissage dans tous les lycées professionnels. Mais l’apprentissage n’est pas plus efficace que la voie scolaire et, en moyenne, 1 apprenti·e sur 5 ne termine pas sa formation. Les lycées pro accueillent tout le monde alors que l’apprentissage discrimine : il nécessite la signature d’un contrat de travail beaucoup plus difficile à obtenir pour les filles, les jeunes issu·es de l’immigration ou des quartiers populaires. Le développement du mixage des publics et la mixité des parcours entraineront une dégradation des conditions de travail avec un risque d’annualisation du temps de service des enseignant·es. À terme, c’est bien une remise en cause du statut des PLP !
Une réforme austéritaire avec d’importantes suppressions de postes :
Le projet propose des regroupements de filières, entrainant une réduction du nombre d’emplois.
Un plan social est en préparation en Gestion Administration : 1000 départs en retraite non-remplacés, 500 précaires menacé·es et 1500 reconversions forcées.
Cette réforme implique aussi une réduction des heures de cours et une refonte des enseignements généraux, afin de les « contextualiser ». L’ensemble des programmes va être revu à marche forcée et l’ouverture culturelle évacuée. Dans le discours du ministre, la formation du/de la citoyen·ne se résume "aux savoir-être, essentiels pour l’insertion professionnelle". Cette réduction des horaires, en EG et en EP, va rendre les poursuites d’études en BTS plus difficiles. Le tout sur fond de tri social et de sélection renforcée dans le supérieur.
Organisons une riposte unitaire
Face à cette situation la CGT Éduc’Action s’est adressée à l’ensemble des organisations syndicales pour construire une large mobilisation. Elle est indispensable si nous ne voulons pas voir l’enseignement professionnel public perdre le rôle essentiel qui est le sien.
Dès le mois de septembre préparons la grève !
Voir aussi :
note à destination des militant.e.s CGT-Educ’Action
événement FB Ag du 21 septembre
https://www.facebook.com/events/162107491321843/