CGT Educ’Action 94

Les dernières propositions de Renaud DUTREIL en matière de salaires demeurent profondément inacceptables.

 Avec 1 % en niveau et 0,54 % en masse, l’augmentation pour 2005 de la valeur du point est très en-dessous de l’inflation prévue (1,8 %).

 Rien sur le contentieux accumulé si ce n’est une prime, d’ampleur très modeste, réservée à moins de 5 % des effectifs.

 Quant aux mesures dites bas salaires, elles conduisent à une véritable smicardisation des traitements de la Fonction publique et à un tassement insupportable de la grille indiciaire.

Pourtant, en dépit des propos démagogiques et provocateurs du Ministre, les revendications des personnels et de leurs représentants sont économiquement réalistes et socialement justes. Tout est question de choix politiques.

Les raisons de refuser les diktats Gouvernementaux et de se mobiliser sont donc multiples.

Dans ce cadre, la journée du 20 janvier doit être un nouveau temps fort, de très haut niveau, dans la construction du mouvement indispensable pour imposer d’autres orientations.

Cette dynamique est d’autant plus nécessaire que, au-delà de l’incontournable dossier des salaires, Fonction publique et services publics sont au centre d’attaques innombrables : suppressions d’emplois, privatisations, déréglementation...

D’ores et déjà , ancrés également sur leurs réalités spécifiques, les appels unitaires par ministères, par territoires se multiplient.
Il est primordial que de telles initiatives se développent partout, pour converger sur le 20.

La convergence est d’ailleurs d’une actualité brà »lante dans cette 3ème semaine de janvier avec les actions du 18 à la Poste et du 19 à la SNCF. Loin de s’opposer entre elles, ces journées unitaires de mobilisation sont complémentaires et participent de la montée cohérente du rapport de forces.

L’UGFF - CGT appelle donc tous les personnels.

A faire grève le jeudi 20 janvier 2005
et à participer aux manifestations

Montreuil, le 12 janvier 2005