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LE COMPTE N’Y EST TOUJOURS PAS...

Répartition des moyens pour la rentré 2016

mercredi 13 janvier 2016, par CGT Educ’Action 94

Dans le premier degré, la loi de finances a prévu, pour le programme 140 (1er degré), à la rentrée 2016, la création de 811 emplois d’enseignants titulaires. Ce nombre est stable par rapport au budget 2014. Il y a aussi la création de 3 400 emplois d’enseignants stagiaires, ce nombre est inférieur au niveau de création de postes de stagiaires qu’il y a eu en 2014. En réalité, il y a eu 1 611 créations de postes d’enseignants titulaires depuis le début du quinquennat. Même en tenant compte de l’apport en moyens d’enseignement des stagiaires qui effectuent un demi-service en classe, les mesures de la rentrée 2016 représentent globalement 2 511 ETP supplémentaires en moyens d’enseignement à la rentrée 2016, alors que la hausse des moyens d’enseignement représentait 2821 ETP à la rentrée 2015 et 1672 ETP à celle de 2014. Le total des créations de postes sur le terrain, dans le premier degré depuis le début du quinquennat, est de : 7 004 ETP

Création de postes dans le 1er degré

Dans le second degré, la situation est même pire. Tout d’abord, il convient de noter une baisse de 1 481 enseignants titulaires (en personnes physiques) entre janvier 2013 et janvier 2014. Il faut aussi noter la diminution du nombre de lycées professionnels, alors que le nombre d’élèves dans ces structures recommence à augmenter depuis 2013. Il semble d’ailleurs qu’il y est eu une sous-estimation de la hausse démographique dans les lycées professionnels lors du précédent budget 2014. Création de postes second degré comme moyens d’enseignement supplémentaires : 2172 ETP en 2013, 94 ETP en 2014 et 2 549 ETP en 2015. Au total, 4 815 ETP ont été implantés dans le second degré comme moyens d’enseignement.

Création de poste dans le 2nd degré

Le total des créations d’emplois (ETP) 1er et 2nd degré depuis le début du quinquennat est de 11 819. Nous sommes très loin de l’affichage et de la communication gouvernementale. Ce faible niveau de création de postes ne permet pas d’améliorer sensiblement les conditions de travail des personnels et d’études des élèves compte tenu, en plus, de la hausse du nombre d’élèves.