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C’est dans la rue que nous obtiendrons le changement.

Maintenant !

mardi 22 janvier 2013, par CGT Educ’Action 94

Après le succès de la marche départementale du 17 janvier 2013, c’est au tour de la fonction publique d’être en grève et dans la rue à l’appel de la CGT, la FSU et Solidaires le 31 janvier 2013 pour l’emploi, les salaires, l’abrogation du jour de carence et pour ce qui nous concerne dans l’Education Nationale, le rejet du projet de loi pour la refondation de l’école.

Créer des emplois.
Sous l’ère Sarkozy, pour la fonction publique de l’état, ce sont plus de 150 000 postes qui ont été supprimés en 5 ans, dont la moitié pour le seul ministère de l’Education Nationale. Les 90 000 créations d’emplois annoncées sur 5 ans, à la justice, l’intérieur et l’Education Nationale, ne les compensent pas, et de loin. D’autant plus qu’en ce qui concerne notre secteur le vote de la loi sur le budget 2013 a entériné la non-création de postes pour les deux années à venir. Les 43 000 postes ouvert aux concours externes en novembre 2012 et juin 2013 ne couvriront que les 22 100 départs à la retraite en 2013 et les 21 350 départs en 2014. Les 77 000 postes supprimés ne sont pas rétablis, ce gouvernement se contente de ne plus en supprimer…

Maintenir dans l’emploi tous les non titulaires
La première phase de la mise en œuvre de l’accord du 31 mars 2011, est loin d’avoir produit tous les effets qu’on pouvait attendre. Le maintien dans l’emploi de tous les agents non titulaires éligibles à la titularisation ou à la cédéisation n’a pas été respecté, dans les trois versants de la Fonction publique.

Augmenter les salaires
Il faut rappeler que la valeur du point d’indice est gelée depuis trois ans. Elle n’arrête pas de se déprécier par rapport à l’inflation, depuis janvier 2000, c’est une perte de 13% ! Et non seulement, nos salaires de base sont en chute libre, mais il faut aussi faire face à des ponctions supplémentaires. A cela s’ajoute depuis 2011, la cotisation pour la pension de retraite qui ne cesse d’augmenter, depuis le 1er janvier 2013, et nous retranche 0,81% de pouvoir d’achat.
Pour la CGT, il y a urgence ! Il faut donc ouvrir immédiatement de véritables négociations salariales.

Abroger le jour de carence
Le jour de carence a officiellement été présenté comme constituant une mesure d’équité envers les salariés du privé. En réalité le secteur privé prend en charge de façon régulière les jours de carence, c’est le cas d’entre 67 et 99% des entreprises selon leur taille. Cette mesure est socialement injuste et économiquement inefficace, cette disposition doit être purement et simplement supprimée au plus vite par le nouveau gouvernement.

Rejeter le projet de loi pour la refondation de l’école.
La CGT Éduc’action s’est exprimée contre le projet de loi de « refondation de l’école » s’opposant au fait de voir que les fondements idéologiques qui ont présidé aux réformes ne soient pas remis en cause (l’école du socle, ma masterisation, le partenariat école-entreprise et la décentralisation.
Le projet de décret sur les rythmes scolaires a été rejeté par le Conseil Supérieur de l’Éducation et par le Comité Technique Ministériel (la CGT Éduc’action ayant voté contre dans les deux cas).

Rappelons que c’est la course aux profits qui a provoqué la crise, c’est celle du système capitaliste. Il n’est donc pas question que les agents de la fonction publique soient sacrifiés sur l’autel de la résorption de la dette !

Des marges de manœuvre existent, il suffit que le gouvernement se tourne vers les 192 milliards d’aides et d’exonérations fiscales et sociales dont bénéficie le patronat.