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negociations salariales - un échec dont le gouvernement porte l’entière responsabilité

ommuniqué des organisations CGT de la Fonction publique (UGFF - SANTE - PTT - SERVICES PUBLICS)

mardi 6 décembre 2005, par CGT Educ’Action 94

Tout en affichant sa volonté de « sortir de la spirale de l’échec » des précédentes négociations, le ministre Jacob n’avait en effet aucune proposition chiffrée à présenter aux organisations syndicales, qui ont unanimement dénoncé sa méthode sur le fond et sur la forme.

A l’occasion d’une séance très médiatisée, la délégation de la CGT a rappelé qu’elle demeure favorable aux négociations sur de nombreux dossiers. Outre la question salariale et les dossiers évoqués par le Ministre, notre syndicat a souligné sa volonté que les questions de la protection sociale complémentaire ou d’une Fonction publique offrant davantage d’emplois pérennes améliorant la cohésion sociale puissent en particulier être abordées. Notre organisation s’est également prononcée pour une Fonction publique actrice dans la lutte contre les discriminations.

Comme elle le fait depuis sa première rencontre avec Christian JACOB, notre organisation a confirmé que l’urgence et la priorité étaient l’ouverture concrète des discussions sur le volet salarial, distinct de celui sur les sujets sociaux et statutaires.
En la matière, elle a rappelé ses principales revendications :

Maintien du pouvoir d’achat pour 2006, par une augmentation de la valeur du point égale à l’inflation prévisible ;

Mesures de rattrapage de la perte salariale intervenue entre 2000 et 2004.

Refonte de la grille indiciaire

Au nom du gouvernement, le Ministre a choisi de camper sur une posture consistant à renvoyer en dernier point et, au mieux, au 5 janvier 2006 la négociation salariale.
En dépit de notre insistance -et de celle de plusieurs syndicats- aucune modification de calendrier n’a pu être obtenue.
Le ministre s’est en outre refusé à faire des propositions chiffrées sur le point d’indice, affirmant qu’il n’avait pour cela aucun mandat du Premier ministre.

Dès lors, la CGT ne pouvait cautionner une attitude confinant à la surdité et à la provocation.
Notre délégation a donc quitté la salle, rejointe par la plupart des autres.
Faute de combattants, la séance a dà » être levée par le Ministre. La stratégie gouvernementale est de toute évidence en échec.

La balle est clairement dans le camp gouvernemental.
Si ce dernier ne change pas de position, la CGT saura prendre toutes ses responsabilités.

La CGT estime incontournable une prochaine mobilisation des personnels, dans l’unité la plus large possible, afin de contraindre le gouvernement à ouvrir de véritables négociations salariales.

Montreuil, le 6 décembre 2005