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Profs d’EPS, ensemble, on fait bloc

4pages de l’Union Nationale CGT-Educ’Action

mardi 22 novembre 2005, par CGT Educ’Action 94

L’évolution de notre métier, de nos conditions de travail, de la conception et de la place
du sport à l’école suscite de nombreux sujets d’inquiétude et il ne s’agit pas d’inventaire
Là la Prévert.
Le décret sur le remplacement imposé à partir du 01.01.2006, constitue une remise en cause de notre statut fixant notre temps de travail hebdomadaire : il s’agit à la fois d’allonger et de flexibiliser, d’ouvrir vers l’annualisation de nos services.
Or, nous devons porter haut et fort, ensemble, d’une part notre refus du décret et rappeler que nous ne sommes toujours pas considérés comme des professeurs à part entière tant que notre temps de service devant élèves n’est pas ramené à 18h, incluant les heures
UNSS.

La loi d’orientation s’attaque également aux futurs recrutés en instituant les "mentions
complémentaires" au CAPEPS : il est prévu, en complément, trois choix possibles : français, LVE, maths.
En recréant, de fait, la bivalence, le ministère réinvente les PEGC pour des raisons d’économies
et de rentabilité budgétaire.

Depuis des années, les conditions de travail des professeurs d’EPS ne cessent de se dégrader.
Nous revendiquons l’accès à une véritable médecine du travail, en respect du code du travail,
l’ouverture de négociations sur la pénibilité de notre métier (risques auditifs spécifiques liés
au bruit, problèmes vocaux, usure physique).
Nous revendiquons un véritable droit à une formation continue de qualité, régulière et
suffisante, à la fois dans le domaine de la pédagogie de l’EPS et de la sécurité.
Nous revendiquons le respect de notre travail de préparation et de progression pédagogiques,
la reconnaissance du surcroà®t d’investissement que suppose le CCF, l’arrêt des
déréglementations. Le Ministère nous traite de plus en plus comme des exécutants et non
comme des concepteurs de notre enseignement.
C’est le sens, par exemple, de la mise en œuvre, dès septembre 2005, de nouveaux programmes
en lycée professionnel avant même que le texte définissant le programme ne soit paru.
C’est aussi un moyen de nous déqualifier pour ne pas nous payer à la hauteur de nos
qualifications.
Nous avons donc toutes ces raisons pour agir tous ensemble, sans se replier sur nos
particularismes, personnels de l’Education nationale, mais aussi
des services publics, comme les salariés du privé confrontés aux
mêmes problématiques.
En décidant de faire bloc on peut s’imposer, le 4 octobre l’a démontré. Le 6 décembre, en votant CGT, confirmez votre engagement.