Accueil > Actualités > Banquez pour nos salaires pas pour les actionnaires ! Appel rassemblement (...)

Actualités

Banquez pour nos salaires pas pour les actionnaires ! Appel rassemblement place de la "Bourse" de Paris le 20 novembre par la CGT région IDF !

mardi 11 novembre 2008, par CGT Educ’Action 94

La crise financière mondiale du capitalisme qui sévit depuis
plusieurs mois a de graves conséquences sur l’économie des ménages.
Il y a urgence à se faire entendre pour sortir de cette spirale
et exiger que les revendications des salariés soient entendues.

Pas d’argent pour les salaires, pas d’argent pour les hôpitaux, pas d’argent pour l’école ... 400 milliards pour payer les choix des spéculateurs !

En quelques semaines, plus de 25 000 milliards de dollars de capitalisation boursière ont été perdus. Un incroyable gà¢chis et pas seulement pour les actionnaires… En effet, en volant au secours des banquiers, les états ont dilapidé des milliards d’euros (400 milliards rien qu’en France). Cet argent n’a servi qu’à éviter provisoirement la banqueroute, il ne servira à rien d’autre.

Les banques restent affaiblies : leur manque de liquidité peut avoir de
lourdes conséquences sur le quotidien de chacun d’entre-nous : Sans
argent, les banques ne peuvent plus prêter ni aux particuliers, ni aux entreprises.

Les prêts immobiliers vont être encore plus difficile à obtenir, les
investissements des entreprises vont ralentir ce qui provoquera une baisse de l’activité et donc l’accroissement de la précarité, l’augmentation du chômage…

En France des entreprises du secteur automobile commencent à 
mettre les salariés au chômage technique. Le gouvernement luimême
annonce que la barre des 2 millions de chômeurs « officiels
 » pourrait être franchie sous peu. Pour payer les choix des
spéculateurs et l’aberration d’un système économique, ont demande
aux ménages de se serrer, une fois de plus, la ceinture.

Trop c’est trop !

Les caisses sont vides… Pas pour tout le monde !

Souvenez-vous en février 2008, Nicolas Sarkozy annonçait que
les caisses de l’état étaient vides. A chaque revendication, la
même réponse était apportée : Des moyens pour l’école publique
 : Pas d’argent ! Des moyens pour notre système de santé et
les hôpitaux : Pas d’argent ! L’augmentation des retraites et des
salaires : Pas d’argent ! Des moyens pour l’emploi : Un petit peu
d’argent, pour les employeurs …

Pourtant il a bien trouvé 400 milliards d’euros pour voler au secours
des banques et des entreprises en difficultés ! Preuve est
faite que les moyens financiers existent ! En contrepartie, le plan
de « soutien » aux salariés qu’il propose est en dessous de tout et ne
ressemble pas a un plan de crise à la hauteur des besoins sociaux :
100 000 emplois aidés et l’ouverture du travail le dimanche … De
plus l’Assemblée Nationale a voté une loi permettant de travailler, sur
la base du volontariat, jusqu’à 70 ans. Cette mesure n’est pas anodine,
elle traduit le fait que de moins en moins de salariés auront une retraite
suffisante à 60 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail,
voire à cumuler emploi et retraite comme en Angleterre ou au Etats-Unis, c’est pourtant ce système qui a conduit, en partie, à la crise que l’on nous demande de supporter.

Chacun peu mesurer l’importance du système de retraite
par répartition tel qu’il existe en France. Ce système doit être préservé
et amélioré.

Augmenter les salaires pour relancer l’économie.

Il faut rendre l’argent aux salariés et à leurs familles, relancer
l’économie par l’emploi : cela passe par l’augmentation générale
des salaires, la reconnaissance et le paiement des qualifications,
un salaire décent avec 1600 euros brut comme salaire de base
pour tous.

Rassemblement de lutte Jeudi 20 novembre 15h00 - Place de la Bourse Métro : Bourse


Signez la pétition en ligne

 :

Augmenter les salaires : c’est bon pour l’économie !