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Pour l’éducation, nos salaires, les services publics : après le 7 octobre, on continue la mobilisation !

CGT Educ Action Créteil

dimanche 12 octobre 2008, par CGT Educ’Action 94

Pour l’éducation, nos salaires, les services publics Après le 7 octobre, on continue la mobilisation

 !

télécharger le tract de la CGT Educ Action de l’académie de Créteil : ICI

Crise financière

A l’heure o๠la finance mondiale crie au secours et cherche
à faire payer ses errements aux peuples et salariés, après
s’être enrichis sur leur dos, il est temps de rappeler notre
exigence d’une autre répartition des richesses. Plutôt que
de bruler des milliards en bourse, ces richesses, qui
existent bien, permettraient de défendre et d’améliorer
les services publics dont celui de l’éducation qui en a
bien besoin, d’améliorer les conditions de vie des populations,
de donner de réelles perspectives d’emploi, à commencer
dans le public.

Suppressions de postes

Le gouvernement a annoncé 13.500 suppressions nettes de
postes dans l’enseignement scolaire public et privé, dont
6.000 suppressions de postes d’enseignants dans le primaire
et 7.500 dans le secondaire.

On note en particulier la réaffectation au sein du du primaire
de 3.000 maà®tres spécialisés dans la difficulté scolaire.
Alors qu’ils faisaient de l’aide individuelle ou en petits groupes,
ils se verront affecter une classe. C’est la mort programmée
des RASED annoncée au détour d’une ligne budgétaire.
Suppression de 3.350 postes de remplaçants : il s’agit de
remplacer les remplaçants enseignants par de l’intérim
Compte tenu de la baisse prévue de 22.000 élèves en collèges
et lycées à la rentrée 2009, 2.300 postes supprimés
(2.000 dans le public, 300 dans le privé). Soit 1 poste
supprimé pour 9 élèves en moins, à comparer avec
les prétendues créations dans le 1er degré (500 postes
soit 1 poste pour plus de 30 élèves supplémentaires).
Surtout, c’est l’assèchement des moyens du second
degré alors que les effectifs commencent à remonter
en 6e.

Enfin, suppression de 4.450 postes d’enseignants stagiaires,
dont 3.000 en primaire, 1.000 dans le secondaire public et
450 dans le privé. C’est la casse des IUFM et de toute
formation initiale des enseignants

( lire la suite du tract)