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Les organisations syndicales demandent à être reçues par le Recteur mercredi 10 septembre

CGT-Educ’action, SNES, SNUEP, SNEP, SUD-Education, SUNDEP, SNFOLC, CNGA-CGC

lundi 8 septembre 2008, par CGT Educ’Action 94

Les organisations syndicales de l’académie de Créteil

CGT-Educ’action, SNES, SNEP, SNUEP, SNFOLC, SUD Education, CNGA, SUNDEP

Suite au rassemblement devant le rectorat du 3 septembre 2008, une délégation intersyndicale a été reçue au rectorat par les responsables de la DPE (Division du Personnel Enseignant), pour faire le point sur la rentrée, les retombées des suppressions de postes dans les établissements, les conditions d’affectation des personnels et particulièrement des TZR, et le réemploi des MA, contractuels et vacataires.

La DPE a donné les éléments suivants : « au 2 septembre au soir, il reste 56 ETP (Equivalent Temps Plein) non pourvus, toutes catégories confondues, 690 TZR sont sans affectation dont 200 en lettres modernes, 128 en EPS, 51 en histoire-géo, 39 en espagnol, les remplacements longs commencent à être pourvus, 1730 non titulaires sont affectés (équivalent à 1470 ETP). Cette année nous avons décidé d’affecter des contractuels d’emblée afin de garder des TZR pour les remplacements. Les non titulaires sont embauchés comme contractuels pour des BMP supérieurs à 6H pour l’année, on a révisé notre politique de recrutement. Ces données sur la rentrée sont provisoires ».

Loin d’être « techniquement réussie » comme l’annonce le recteur, cette rentrée signifie une grande désorganisation des établissements et une dégradation sans précédent des conditions de travail !

Ponctuellement, des reculs ont été imposés par la mobilisation des personnels avec leurs syndicats : dans certains établissements des heures supplémentaires ont été transformées en heures-postes et aucune heure supplémentaire n’a été imposée aux collègues, le rectorat a commencé à recruter des contractuels en gardant des TZR pour les suppléances, et sous forme de contrats et non de vacations pour les BMP de plus de 6 heures sur l’année.

Par contre, les conséquences des suppressions de postes et la remise en cause des statuts deviennent générales : refus de rouvrir ou de créer de nombreuses classes et postes, classes surchargées, professeurs manquants, horaires réglementaires élèves non respectés, heures supplémentaires imposées au delà d’une heure statutaire, TZR affectés sur deux ou trois établissements, dans des communes différentes ce qui est contraire au statut de 50, néo-titulaires qui devraient avoir 2 heures de décharge de service et qui ont 18, voire 20 heures de service imposées, contractuels embauchés sur quelques heures par semaine, personnels administratifs et infirmières manquants, …

Nous appelons tous les personnels à se réunir en AG dans les établissements et à lister leurs demandes.

Les organisations syndicales demandent à être reçues par le Recteur mercredi 10 septembre pour les lui présenter

- Non à la pression pour imposer les heures supplémentaires : création des postes et heures-postes nécessaires

- Non à la dégradation des conditions de travail et d’affectation : respect des dispositions réglementaires !

- Réemploi des contractuels et de tous les précaires

- Maintien de la carte scolaire : son « assouplissement » accentue la ghettoà¯sation sociale et désorganise la structure des établissements.

- Les projets de réforme en cours préparent encore des milliers de suppressions de postes, la généralisation de la polyvalence, de l’annualisation et du bouleversement de nos garanties statutaires : nous ne saurions les accepter

- Non à la généralisation des bac pro 3 ans, maintien des sections et diplômes du BEP !

Augmentation réelle du salaire de base : l’amélioration des salaires ne passe pas par les heures supplémentaires imposées !